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Face aux défis de la performance et du bien-être en entreprise, agir efficacement sur les mécanismes qui affectent l’engagement et les capacités d’adaptation des collaborateurs devient vital pour les entreprises.

Dans chacune de mes interventions d’équipe cette préoccupation est devenue centrale, quel que soit l’objectif opérationnel, et ce concept de pouvoir d’agir inspire de plus en plus ma pratique.

Particulièrement depuis que j’ai eu l’opportunité d’intervenir dans le champ des risques psychosociaux et de la qualité de vie au travail, j’ai pu observer à quel point la qualité empêchée – ce sentiment d’un nombre croissant de salariés de ne plus être en capacité de « faire du bon travail » – est devenue une cause majeure de démobilisation et de mal-être au travail.

Mais comment les directions peuvent-elles aider managers et collaborateurs à sortir du sentiment de frustration et d’impuissance qu’ils éprouvent souvent vis-à-vis des problèmes qui affectent au quotidien l’efficacité et la qualité de leur travail ?

Pour Yves Clot, éminent psychologue du travail et professeur au CNAM, « Il s’agit de développer le pouvoir d’agir des salariés, c’est-à-dire la possibilité pour eux de reprendre la main sur leur situation de travail ». Issu du champ social et sociétal, le développement du pouvoir d’agir (empowerment en anglais) désigne initialement la capacité concrète des personnes – individuellement ou collectivement – d’exercer une plus grand influence sur ce qui est important pour elles, leurs proches ou la collectivité à laquelle elles s’identifient.

C’est en particulier au renforcement de ce pouvoir d’agir auquel je souhaite participer au travers des interventions que l’on me confie. J’y contribue particulièrement en soutenant les managers dans leurs efforts pour (re)créer un contexte psychologique, organisationnel et opérationnel permettant aux collectifs de travail qu’ils encadrent de renforcer leurs capacités d’agir concrètement sur la qualité de leur quotidien de travail.